Déscolarisation, abandon, rupture, décrochage scolaire… autant de qualificatifs pour résumer en un mot l’échec scolaire. En pleine crise sanitaire qui a un conduit à un arrêt total des cours dans les collèges et lycées pendant plusieurs semaines, doit-on s’attendre à une aggravation de ce phénomène ?
Stricto sensu, la notion du décrochage scolaire est entendue comme un adolescent qui s’écarte prématurément des formations éducatives et scolaires, sans avoir obtenu de qualification ni diplôme d’étude secondaire. Toutefois, une réalité aux causes diverses se cache derrière ce phénomène. Avant d’aborder les différents facteurs externes pouvant conduire au décrochage scolaire, un tour d’horizon sur les causes internes s’impose.
Un environnement scolaire peu attentif aux besoins des élèves peut conduire petit à petit à un désintéressement de ces derniers. En milieu scolaire, les élèves doivent ressentir des impressions favorables et encourageantes pour donner le meilleur d’eux-mêmes. Autant en ressources humaines que matériels, chaque collège et lycée doit :
Les élèves les plus fragiles décrochent plus facilement si ces conditions ne sont pas réunis.
Certains signes alertes au sein d’un établissement peuvent permettent d’anticiper tout éventuel cas de décrochage scolaire. Parmi ces indicateurs de cas particulier, on pourra noter entre autres :
Savoir détecter en amont ces signes précurseurs permettra de suivre de près les élèves et leurs éviter un échec scolaire.
Entre les familles défavorisées et leurs difficultés au quotidien, l’environnement social, les zones d’habitation sensibles… Toutes ces réalités difficiles à supporter pour les adolescents les conduisent inéluctablement vers un abandon des études. On attend du milieu familial qu’il puisse inculquer à leurs enfants :
L’environnement familial des élèves a donc un rôle important à jouer. De plus, celui-ci doit suivre de près leur évolution scolaire et anticiper sur les éventuelles décisions à prendre.
Dans l’ensemble, la lutte contre le décrochage scolaire porte ses fruits depuis plusieurs années. Les chiffres cumulés traduisent une certaine baisse du décrochage scolaire depuis 2010 pour les jeunes compris entre 18 et 24 ans. Le taux de sortie précoce du système éducatif sur une décennie a diminué de 13%. Selon le CNESCO (centre national d’étude des systèmes scolaires), ces jeunes étaient entre 140 000 et 180 000 en 2010, ils sont aujourd’hui passés en dessous de la barre des 100 000, soit une baisse de 13 %. Comme en témoigne cette infographie.
Source : education.gouv.fr
Pendant qu’au niveau européen pour la même tranche d’âge, la France a amélioré son taux en perdant plus de 3 points entre les périodes 2010-2015.
Source : education.gouv.fr
Il est constaté qu’un jeune sur quatre décroche entre les classes de 4éme et 3eme. C’est-à-dire aux alentours de 16 ans. Tandis que 41% d’entre eux affirment qu’ils n’ont pas reçu le soutien espéré lorsqu’ils ont commencé à ne plus se rendre au cours. L’autre majorité (59 %) affirme avoir reçu du soutien mais beaucoup moins des institutions scolaires. Soit 49% de la famille, 31% des amis et seulement 10% des établissements. Ce qui pose naturellement la question du rôle à jouer des établissements scolaires.
Parmi les mesures mises en place par le gouvernement pour réduire au maximum le nombre d’élèves qui décrochent du système éducatif, il y’a notamment la formation des enseignants. Ces derniers étant le plus en contact avec les élèves en semaine, ils se doivent d’apporter toute leur expérience pour que les jeunes comprennent le bien-fondé d’une scolarisation complète et normale. C’est aussi un travail collaboratif et une coéducation avec les parents qu’ils doivent assurer.
Le gouvernement a déjà mis en place des mesures qui font effet parmi lesquelles :
A propos des PSAD justement, les plateformes d’e-learning font aussi partie des maillons de la chaîne de lutte contre le décrochage scolaire. Dans cet article, l’étendue des prestations de Prépa Pour Tous nous donne un aperçu de son expertise en la matière et comment cette plateforme contribue à son niveau au soutien et au suivi scolaire des jeunes.